domingo, 24 de agosto de 2014

L'ALBATROS Charles Baudelaire

L'Albatros


Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.


À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!


Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'arche
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.


Charles Baudelaire



L'albatros es un de plus connus poème du recueil Les Fleurs du mal (1861) de Charles Baudelaire.
Charles Baudelaire Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). Baudelaire appartient à quelques mouvements comme le romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité » Baudelaire est reconnu comme un des plus grands poètes de l'histoire.
Dans le poème Albatros, Baudelaire le suffriment de l'albatros qui ne peut pas voler, mas dans le final, l'albatros lève ses ailes et commence a voler. Ce poème montre que dans la vie, se que les personnes pensent n'importent pas, mais ce qu'importe est ce qu'on pense de nous mêmes et ce qu'on peut faire en revant.
Albatros, un poème définitivement à lire et à apprécier.